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jeudi 9 avril 2020

La gangrène gazeuse

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Introduction :

     Il existe plusieurs types d’infection qui peuvent toucher le cops humain il y a ceux qui sont bénignes et il y a d’autre qui sont graves tell que la gangrène gazeuse.

I. Définition :

La gangrène gazeuse (myonécrose clostridienne)  (en anglais gangrene gas), est une infection microbienne qui touche les tissus sous-cutanés et les muscles.

II. Epidémiologie :

      La gangrène gazeuse n'est presque plus observée actuellement, sauf en temps de guerre, ou après souillure des plaies par de la terre, ou des instruments sales. Les diabétiques (en anglais diabetics) sont des individus particulièrement sensibles aux infections, ils doivent craindre ce type de pathologie.

III. Causes :

    La gangrène gazeuse de façon générale, est le processus dû à un arrêt de la circulation sanguine au niveau d'un tissu, entraînant sa nécrose (mort), et se localisant généralement aux membres (inférieurs essentiellement). Néanmoins, la gangrène d'un viscère est également possible (poumon, intestin, foie).
     La gangrène gazeuse est due à l'infection par des germes anaérobies (ne nécessitant pas d'oxygène pour vivre), et plus particulièrement ceux appartenant au genre Clostridium. La multiplication des germes produit une quantité importante de gaz dont l'odeur est nauséabonde, et la diffusion sous la peau importante.

IV. Les facteurs favorisant la gangrène :

La gangrène peut se développer suite à :
- une plaie ou une égratignure profonde ;
- une intervention chirurgicale ;
- une contusion ;
- un abcès ;
- un ulcère…
    Certaines maladies favorisent l’apparition de la gangrène, par exemple un diabète lorsqu’il est mal soigné.

V. Symptômes :

       Période d'incubation : (période comprise entre le contact avec les germes et l'apparition des premiers symptômes) durant de 18 à 36 heures :
Douleur locale très importante.
Asthénie (fatigue intense).
Affaiblissement du patient.
    Phase d’état : Dans les 18 à 36 heures après la contamination. La douleur s’accentue rapidement. Au début, la zone est enflée et pâle puis elle peut ensuite devenir rouge, puis bronze et finalement vert noirâtre. De volumineuses vésicules se forment fréquemment. On peut voir les bulles de gaz dans ces vésicules ou les sentir sous la peau, habituellement au cours de l’évolution de la maladie. Les liquides extraits de la plaie sentent mauvais (odeur putride).
    Etat de choc avec :
Tachycardie (accélération du rythme cardiaque).
Chute de la tension artérielle.
Diminution de la quantité des urines voire abolition de l'émission d'urine.
Fièvre élevée.
Installation progressive d'un coma.
    Sans traitement, le patient meurt dans les 48 heures. Malgré le traitement, le décès survient chez 1 patient sur 8 environ, en cas d’infection touchant un membre, et chez 2 patients sur 3 environ en cas d’infection du tronc.

VI. Diagnostic :

  Évaluation du médecin ; Le diagnostic initial repose sur les symptômes et sur l’examen clinique.
  Examen et mise en culture du liquide provenant de la plaie
  Parfois, chirurgie exploratoire ou biopsie pour obtenir un échantillon de tissu
        Des radiographies permettent de mettre en évidence les bulles de gaz au niveau des tissus musculaires ; une tomodensitométrie (TDM) ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) est réalisée pour mettre en évidence les zones de tissu musculaire mort.

VII. Traitement :

  Les traitements d'une gangrène gazeuse sont :
  Soins des plaies fréquents, adaptés et rigoureux.
  Administration d'antibiotiques.
  Une oxygénothérapie hyperbare (administration d'oxygène à forte pression).
  Excision des tissus nécrosés

VIII. Evolution de la maladie :

    Le pronostic de la gangrène gazeuse est très réservé.
    La gangrène non prise en charge rapidement peut conduire à l'amputation du membre affecté par l'arrêt de la circulation sanguine.
    Une gangrène gazeuse non traitée peut arriver au décès du patient.

IX. Prévention :

  Pour prévenir l’apparition d’une gangrène gazeuse, les actes médicaux suivants doivent être réalisés :
Nettoyage minutieux des plaies ; il est essentiel de nettoyer et de désinfecter toute blessure, quelle que soit sa sévérité.
Élimination des corps étrangers et des tissus nécrosés au niveau des plaies
Traitement antibiotique avant, pendant et après une intervention chirurgicale pour prévenir l’infection
     Il n’existe aucun vaccin préventif de l’infection à clostridies.

Conclusion : 

     La gangrène gazeuse est une infection menaçant le pronostic vital nécessitant une prise une prise en  charge adéquate et précoce dont l'évolution favorable est obtenue au prix d'un investissement médical et paramédical majeur.

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